Le coût moyen d’un poste de travail pour une entreprise a diminué de 10% en 5 ans

coût d'un salarié à 1500 euros net

En moyenne, une entreprise investit 1179 euros dans les transports et les déplacements domicile-travail pour chaque emploi soit seulement 49% de moins qu’en 2017. Loyer et électricité des bureaux, équipements des cantines…. En plus du salaire des employés, les entreprises doivent financer les conditions de travail de leurs employés. Le coût global a diminué ces derniers temps, selon l’Association des directeurs de l’environnement de travail (ARSEG).

Pour parvenir à cette conclusion, elle a mené une enquête auprès de 110 entreprises comptant 100 000 postes de travail, 120 000 employés et deux millions de mètres carrés de bureaux.

Le coût des postes de travail par travailleur a notamment baissé de 10 % entre 2017 et 2021. Il sera de 1241 euros à la fin de l’exercice 2021 contre 14135 euros en 2019. Pour le coût des environnements de travail par rapport à la quantité de mètres carrés utilisés par l’entreprise, il est de 681 euros, soit 8 pour cent de moins que la moyenne sur cinq ans. En outre, le coût des environnements de travail par employé, qui est mesuré pour la première fois dans cette édition particulière de la recherche, est la somme de 11605 euros.

cout de revient d'un salarié pour une entreprise

Plus de voyages d’affaires, moins de télétravail

En toile de fond de cette baisse, différents facteurs sont à l’œuvre. En particulier, c’est la diminution des dépenses en équipements et installations qui a eu le plus d’impact sur le coût global des environnements de travail. Cela est dû à la diminution des voyages d’affaires ainsi qu’à l’augmentation du télétravail. L’entreprise moyenne investit 1179 euros dans les voyages et déplacements par employé ce qui est 49% inférieur à 2017.

Ne manquez pas cet article sur :   Comment se porte l’emploi en france aujourd’hui en 2021 ?

Le deuxième poste de dépenses qui semble avoir baissé pour les employeurs est le prix de l’énergie. Il est actuellement de 20 euros pour chaque mètre carré. C’est 13 % de moins qu’en 2017. Selon l’ARSEG, cette baisse « est due à la réduction de l’énergie utilisée dans les bâtiments et à la réduction des coûts. » L’impact de l’inflation, qui sera pris en compte dans la prochaine version de l’étude devrait augmenter la valeur du coût de ce poste.

Les entreprises dépensent également moins pour les services aux employés , comme la restauration pour les événements d’entreprise.

Les loyers sont en hausse

En revanche, les coûts liés aux bâtiments, qui constituent la plus grande dépense de l’entreprise pour chaque poste, ont peu augmenté. Cela s’explique par l’augmentation de l’immobilier d’entreprise, spécifiquement en région parisienne ainsi que dans les grandes villes de la région. Une tendance qui a été ralentie en raison des restrictions et de la crise sanitaire, précise toutefois l’ARSEG.

Le coût du mètre carré s’élève donc en moyenne à 352 euros, soit cinq pour cent de plus qu’en 2017. Les taxes immobilières, qui s’élèvent à 50 euros pour chaque mètre carré ont également augmenté de 9% en moyenne au cours des cinq dernières années.

En raison de la réduction des autres coûts, à commencer par les équipements et les ressources dont bénéficient les employés, le pourcentage des assurances et des loyers sur les coûts de l’environnement de travail par employé a augmenté. Il est passé de 42 % en 2017 à 49 % en 2021.

Quels sont les facteurs à prendre en compte pour calculer les frais d’un employé ?

La rémunération versée à un salarié de votre entreprise est composée de différents éléments : le salaire de base, les primes et les autres avantages en nature. Pour le calcul du coût d’un salarié, il est indispensable d’inclure les cotisations sociales qui sont obligatoires.

Ne manquez pas cet article sur :   Réserver un atelier de cuisine pour un team building culinaire sur Paris

Les éléments de la rémunération

Le salaire de base

Le salaire de base est le montant fixe que reçoit un salarié chaque mois ou chaque année. Il est donc nécessaire de déduire du salaire de base tous les suppléments (primes, avantages, etc.).

Les primes

Elles sont versées à titre exceptionnel et n’entrent pas en ligne de compte dans les calculs de la charge totale d’un salarié sur le long terme. Par exemple, nous pourrions discuter des primes de pouvoir d’achat qui sont exonérées d’impôt et non socialisées (c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de cotisation sociale pour cette prime) qui ont été mises en œuvre à la fin de 2018 et qui continueront à être en vigueur pour le reste de cette année.

Les bonus ne doivent pas être pris en compte lors des calculs sur les dépenses d’un employé.

Le bonus

Contrairement au bonus, la prime est intrinsèquement liée à la réalisation d’objectifs, qu’ils appartiennent à l’organisation ou à l’individu. Les cotisations de sécurité sociale mentionnées précédemment sont applicables aux bonus.

Le bonus doit donc être pris en compte dans le calcul des charges d’un salarié.

N’hésitez pas à consulter notre modèle de rémunération pour en savoir encore plus. Il vous fournira la clé pour créer un système de rémunération équitable et juste qui assurera l’harmonie entre vos travailleurs ainsi que le bonheur de vos équipes.

Ne manquez pas cet article sur :   Tendances actuelles et perspectives futures du marché de l’emploi

Les cotisations sociales sont obligatoires.

Pour savoir comment calculer la charge totale d’un employé pour les employeurs, vous devez tenir compte des cotisations sociales obligatoires. Elles sont également appelées « charges sociales ».

Ce sont toutes les déductions qui sont faites sur les revenus. Elles servent à payer différentes prestations sociales, comme la retraite, l’assurance maladie…

Elles servent également à financer l’enseignement professionnel par exemple.

C’est donc une petite partie du salaire (brut ou super-brut) qui est prélevée par les organismes sociaux (appelés aussi caisses) afin d’être distribuée selon un barème spécifique.

Il est important de distinguer deux types de cotisations sociales.

Les cotisations sociales des salariés : elles sont soustraites du salaire brut et impactent donc le salaire du salarié. Elles s’élèvent à environ 22 % du salaire total.

Les cotisations sociales de l’employeur : généralement plus élevées que les cotisations sociales des salariés (entre 25 et 42% du salaire brut), elles sont soustraites du salaire brut, et augmentent donc le coût total pour un salarié.

Le mode de calcul : il dépend des différents pourcentages attribués à ces cotisations. Le calcul des cotisations de l’employeur n’est pas exactement le même que celui des cotisations des employés. Il diffère en fonction de l’évolution des directives en vigueur.

Vous devez donc en tenir compte lorsque vous formulez les coûts d’un employé.